Mise en œuvre
Anticiper l'isolation future de la façade
Dans le futur ou maintenant, les châssis doivent pouvoir être raccordés aux façades isolées sans pont thermique. En effet, les ponts thermiques créent ponctuellement (ou linéairement) des surfaces moins bien isolées, qui seront froides en hiver et qui peuvent créer des problèmes de condensation (humidité, moisissures, ...)
La position et la largeur des profilés du châssis placé doivent permettre de mettre en œuvre, dans un futur proche ou lointain, l’isolation de la façade. Il est dès lors important d’effectuer une première analyse des possibilités.
Dans le cas d’une isolation de la façade par l’extérieur (façade existante sans valeur architecturale notoire), il doit être possible d’effectuer un raccord entre le châssis et l’isolant, en évitant les ponts thermiques.
- Soit il existe une battée, qui pourra être disquée et à laquelle on substituera un isolant
- Soit la battée ne pourra pas être disquée (type de matériau, support du linteau, …) et il est alors nécessaire de prévoir des dormants (partie fixe du châssis) plus larges, sur lesquels pourront revenir l’isolant et le parement. Cette solution réduit la surface de vitrage et donc l’apport en lumière naturelle par rapport à la situation existante.
Dans le cas d’une isolation de la façade par l’intérieur il doit être possible, d’effectuer un raccord entre le châssis et l’isolant, en évitant les ponts thermiques. Il est alors nécessaire de prévoir des dormants (partie fixe du châssis) plus larges, sur lesquels pourront revenir l’isolant et la finition intérieure.
La même réflexion doit être appliquée au niveau de la tablette et du seuil
Veiller à l’étanchéité à l’air
L’étanchéité à l’air des bâtiments permet d’une part de limiter les déperditions thermiques, pendant le temps d’occupation et en dehors, et de contrôler la ventilation.
Dans le cas d’une ventilation double flux avec récupération de chaleur, l’étanchéité à l’air permet également d’optimiser le rendement de cette récupération de chaleur.
Il est important d’anticiper les évolutions futures du bâtiment. Même si votre bâtiment est une passoire aujourd’hui, si les châssis sont remplacés, l’étanchéité à l’air doit être assurée. D’une part parce que toute amélioration est positive, même si elle n’est pas énorme, et d’autre part parce que si dans le futur, d’autres travaux sont réalisés, les infiltrations évitées peuvent devenir importantes. L’effort à fournir n’est pas énorme.
L’étanchéité à l’air des fenêtres dépend de la fenêtre en elle-même, de l’étanchéité à l’air des ouvrants, et de la jonction entre la fenêtre et le mur.
Bande d'étanchéité à l'air collée sur le châssis, noyée dans l'enduit de finition (plafonnage ou autre).
Source: ISOPROC.