Relamping avec des tubes LED : proposition d’une démarche de rénovation

ETAPE #1 : Vérification de l’état des luminaires

Un électricien vérifie l’état préalable des luminaires (vétusté de ceux-ci, type (luminaire à ventelles ou coque opaline), type de ballast…). Il vérifie ensuite que l’installation existante permet d’atteindre le niveau de luminosité recommandé par la norme (par exemple, dans le réfectoire 200 lux sur les tables de travail) et l’uniformité recommandée (c’est-à-dire le rapport entre l’éclairement minimal et l’éclairement moyen, dans le réfectoire, il doit être supérieur à 40%).

 

En savoir plus sur l’audit d’une installation existante dans Je rénove – J’analyse la situation

 

ETAPE #2 : Un installateur ou le technicien de l’école ?

Le pouvoir organisateur décide s’il fait appel à un installateur ou à un technicien interne à l’école.

 

ETAPE #3 : Rédaction du cahier des charges

Le pouvoir organisateur fait préciser par l’installateur ou le fabricant que les tubes LED répondent aux critères du cahier des charges suivant :

Les tubes LED devront répondre aux exigences réglementaires en vigueur et plus particulièrement:

  • minimiser les risques d’électrocution en satisfaisant la norme NBN EN 62560 (lampes à LED auto-ballastées pour l'éclairage général fonctionnant à des tensions > 50 V) ou IEC 62776 (lampes à LED à deux culots conçues pour remplacer des lampes à fluorescences linéaires)
  • être équipés de puces LED orientées uniquement vers le bas (pas de "double-side")
  • faire partie des classes RG0 ou RG1 selon la norme NBN EN 62471 (risques photo-biologiques)
  • avoir une couleur chaude, c’est-à-dire une température de couleur inférieur à 4 000 K (de préférence 3 000 K)être opalins s’ils ne seront pas intégrés dans des luminaires déjà munis d’une coiffe opaline
  • être garantis pour un usage permanent s’ils sont destinés à un fonctionnement 24h/24
  • avoir une efficacité supérieure à 100 lm/W
  • avoir un indice de rendu des couleurs supérieur à 80

Il sera demandé au fabricant de fournir la taille des tubes, le schéma de montage et d’inclure dans son prix le coût des accessoires éventuels (par exemple, des "starters-fusibles").

 

ETAPE #4 : Test dans un local-type

 

L’installateur procèdera à un test dans un local type de l’école. Il vérifiera que l’éclairement et l’uniformité sont respectés. Il tiendra compte, en appliquant à son dimensionnement un facteur de maintenance approprié, du fait qu’au cours du temps le flux lumineux des tubes chute. Il communiquera les hypothèses de maintenance à l’école. S’il s’agit d’un technicien interne, un premier achat de quelques tubes permettra de réaliser ce test, avant un achat plus conséquent. S’il passe ensuite par un appel d’offres, il précisera que le tube aura un flux (en lumen) au minimum égal à celui utilisé pour le test.