Efficacité énergétique d'une installation d'éclairage

 L'efficacité d'une installation d'éclairage dépend de:

L’efficacité des lampes (appelées familièrement ampoules ou néons)

Les principaux types de lampes rencontrées dans les écoles sont les suivantes :

  • les lampes à incandescence
  • les lampes à décharge, telles que les lampes fluo-compactes (appelée familièrement lampes économiques) et les tubes fluorescents

Pour l’éclairage ponctuel que l’on rencontre dans certains couloirs, sanitaires, locaux techniques, ou dans les luminaires d’appoint posés sur les bureaux, ce sont principalement des lampes à incandescence, et fluo-compacte qui sont utilisées. Les lampes à incandescence et halogènes sont particulièrement inefficaces  et peu adaptée aux ambiances et aux efficacités recherchées dans les établissements scolaires, elles doivent être bannies.

 

Efficacité de différentes lampes dédiées à l’éclairage ponctuel (par exemple, l’éclairage des couloirs, des sanitaires,
des locaux techniques, lampes d’appoint sur un bureau…)

 

Les salles de classe et salles polyvalentes sont généralement éclairées par des tubes fluorescents. Parmi ceux-ci, il en existe des plus ou moins performants comme l’illustre la figure ci-dessous.

 

Efficacité de différents types de tubes

  

 

 

 

L’efficacité des luminaires (qui supportent les lampes et distribuent dans le local la
lumière produite par celles-ci)

Certains luminaires sont plus performants énergétiquement que d’autres, en fonction de leurs optiques, leur conception... Lorsqu’on choisit un luminaire neuf, cette information est traduite par leur rendement (le rapport entre le flux lumineux du luminaire et celui des lampes.

 

Plus d’info sur le rendement des luminaires?

 

Dans le cadre d’un audit, il est possible d’évaluer l’efficacité d’un luminaire en analysant :

son type

Le luminaire distribue-t-il la lumière de manière directe, mixte ou indirecte ?

 

Les types principaux de distribution lumineuse

Dans les établissements scolaires, on privilégie l’éclairage direct, pour des raisons d’économie d’énergie. Néanmoins, si la hauteur sous-plafond du local est grande, pour une question de confort visuel et psychologique, des luminaires mixtes émettant majoritairement vers le bas et légèrement vers le haut, pourraient être envisagés afin d’équilibrer la répartition de lumière dans l’espace et éviter que la zone au-dessus des luminaires ne paraissent trop sombre.

  

 

 

son optique et la présence d’un réflecteur

Un luminaire doit non seulement être performant mais également assurer le confort visuel des occupants. Pour ce faire, il est munis d’optiques (ventelles, diffuseurs) et de réflecteurs, conçus dans l’objectif d’assurer confort visuel et efficacité énergétique.

 

L'optique des luminaire influence son efficacité. Néanmoins celle-ci ne doit pas être choisie au détriment du confort visuel.

 

 

 

 

la qualité de sa conception

Comme illustré par l’image suivante, la qualité de conception et de fabrication du luminaire influence également son efficacité : ce luminaire a théoriquement une distribution directe mais émet visiblement beaucoup de lumière vers le plafond. Son rendement doit être assez mauvais.

 

Illustration d’un luminaire peu efficace : sa distribution est théoriquement directe mais
la perte de lumière vers le plafond est clairement visible

 

 

 

 

 

L'efficacité des auxiliaires

On appelle auxiliaires les appareils indispensables au fonctionnement du luminaire. Il s’agit du ballast, du starter et du compensateur dans le cas de la technologie fluo, et du driver dans le cas d’un luminaire LED.

 

Tous les types de ballasts ne présentent pas la même efficacité énergétique. Les ballasts électromagnétiques doivent être bannis !

 

Ces éléments, indispensables au fonctionnement de la lampe, sont également énergivores. Parmi les ballasts, les ballasts électroniques sont moins consommateurs puisqu’ils consomment environ 10% de la puissance de la lampe contre environ 20% pour les ballasts électromagnétiques. Les ballasts électroniques dimmables permettent quant à eux de gérer l’éclairage à d’aide d’une sonde de luminosité, et en fonction des disponibilités en éclairage naturel.

 

Comment distinguer un ballast ferromagnétique d’un ballast électronique, sans grimper sur une échelle ?

En les regardant sur l’écran de votre smartphone. Si l’image vibre, il s’agit d’un ballast électromagnétique, sinon, d’un ballast électronique. L’alternative est de regarder s’il y a présence d’un starter, ce qui signifie alors que le ballast est électromagnétique.

 

La géométrie du local, des couleurs des parois et du mobilier

Les parois des locaux agissent comme des réflecteurs. Un local dont les murs sont peints en couleurs foncées réfléchira moins la lumière émise par les luminaires qu’un même local peint dans des tonalités claires. La puissance installée devra donc être supérieure pour atteindre un même éclairement sur les plans de travail.

 

Plus d’info sur les travaux de peinture  ?

 

 

 

 

 

Retour au comment