Comme l’illustre le graphe ci-contre, les salles de classe sont principalement occupées en journée, lorsque la lumière du jour est disponible. C’est grâce à cette occupation principalement diurne des locaux et à la généralement grande luminosité naturelle des salles de classe que d’énormes gains énergétiques sont réalisables via une gestion automatisée en fonction de la lumière du jour.
L’autonomie en lumière du jour de cinq classes wallonne a été analysée à l’aide de simulations DAYSIM 4.0. Cinq modes de gestion différents ont été simulés :
- une gestion manuelle via un interrupteur unique
- idem couplé à une action de sensibilisation des occupants
- une gestion manuelle via un zonage du local et deux interrupteurs (commandes différenciées des luminaires côté couloir et de ceux côté fenêtre) ;
- idem couplé à une action de sensibilisation des occupants
- une gestion automatisée par sonde de luminosité et d’absence
Le graphe ci-contre illustre le fait qu’en moyenne, sur les cinq classes analysées, 70% d’électricité peuvent être économisés grâce à une gestion de l’éclairage en fonction de la lumière du jour. Ceci s’explique par le fait que, dans la majorité des cas, les bancs situés à proximité des fenêtres ne nécessitent pas de complément en éclairage artificiel alors que les bancs éloignés de celles-ci - les bancs côté couloir - oui. Alors … plus de doutes … placez des systèmes de gestion lorsque vous rénovez entièrement l’éclairage !
On observe par ailleurs que :
- la sensibilisation permet de faire d’énormes économies (jusqu’à 50%)
- la gestion par zonage (passer de 1 à 2 interrupteurs pour différencier la zone proche de la fenêtre de la zone éloignée de celle-ci) ne permet pas de faire d’économie si l’occupant n’est pas sensibilisé. Ce type de gestion nécessite d’informer les occupants du local de l’intérêt d’avoir 2 interrupteurs !
Salle de classe #1
Salle de classe #2
Salle de classe #3
Salle de classe #4
Salle de classe #5
